Les abricots secs : trésors dorés du goûter

Il est encore plus versatile qu’un couteau suisse : encas, super-aliment, symbole sucré de fertilité et de beauté… Voilà seulement quelques-unes des qualités pour lesquelles l’abricot est connu. Avant de se retrouver dans votre sachet Seeberger, ce petit trésor doré était un fruit juteux cultivé dans un lieu où tradition et nature cohabitent en parfaite harmonie. Envie de découvrir les origines de votre snack préféré ?

Anna Moscagiuri

18.04.2024

in #Produits

Lesedauer: 5 Minuten

Un cadre pas comme les autres

Au cœur de la campagne de Malatya, en Anatolie orientale, s’étendent des champs fertiles à perte de vue. Ici, le soleil brille du matin au soir, un doux parfum enveloppe les champs et le temps semble être suspendu. Ce sont les conditions idéales pour cultiver des fruits de grande qualité. Cette région turque est le berceau de la culture de l’abricot : pas moins de 90 % de la récolte mondiale pousse dans les vergers des environs. Et ce n’est pas un hasard ! Ici, ces petits fruits sont bien plus qu’un simple encas. Ils sont emblématiques de la région et un élément fondamental du patrimoine culturel – profondément enracinés (littéralement) et perfectionnés selon une tradition vieille de plusieurs siècles.

Débuts rapides et méthodiques

Lorsque les arbres fruitiers sortent lentement de leur hibernation aux alentours du mois de mars, l’abricotier est déjà en pleine floraison et fin prêt pour l’été qui approche. Les fleurs, dont la couleur varie du rose clair au rose vif, apparaissent même avant les feuilles de l’arbre. C’est plutôt malin, car l’abricotier aime la chaleur et les fruits profitent de chaque rayon de soleil pendant leur croissance. Plus tôt ils commencent à mûrir, plus long sera l’été.

Un solitaire très productif

La plupart des variétés d’abricots se débrouillent très bien sans les insectes. Les arbres se fécondent eux-mêmes et raccourcissent ainsi la durée de pollinisation, car ils n’ont pas besoin du pollen d’autres abricotiers pour produire des fruits. Ceci est possible parce qu’un arbre porte à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles dans ses fleurs. La fécondation se fait donc généralement par transfert de pollen au sein de la même fleur ou d’une fleur à l’autre sur le même arbre. C’est pourquoi des arbres isolés dans des jardins ou des champs peuvent eux aussi produire des fruits. Néanmoins, la pollinisation avec du pollen venu d’autres arbres permet d’augmenter nettement la quantité et la qualité de la récolte. C’est d’ailleurs un phénomène qui se produit naturellement dans les vergers.

Un teint abricot sans défaut

Une fois que les abricotiers ont fini leur dur labeur, la récolte peut commencer. On secoue les branches pour que les fruits mûrs se détachent, puis on les ramasse à la main sur le sol. Après avoir ôté les branches et les feuilles superflues, la récolte est placée dans un local fermé où elle est légèrement sulfitée pendant environ 24 heures. Ainsi, les fruits séchés conservent leur couleur orange vif et ne brunissent pas avant d’être emballés dans des sachets. Cela permet également de stopper le développement de moisissures et d’autres micro-organismes.

Séchage au soleil

Ensuite, on les remet au soleil. Pendant près de trois jours, les abricots sont séchés sur des bâches tendues : c’est un processus tout à fait naturel qui se fait en plein air. Cela permet de préserver le goût délicieux et les nombreux nutriments de nos fruits. De retour dans l’usine, les derniers corps étrangers sont retirés et les abricots gorgés de soleil sont dénoyautés à la main.

L’art de la texture

L’étape suivante consiste à trier les fruits en fonction de leur taille.
Le saviez-vous ?

Chez Seeberger, nous utilisons des abricots particulièrement gros qui ont été sélectionnés spécialement pour nous.
De plus, nous veillons à ce que nos fruits secs aient la consistance moelleuse qui fait la réputation de Seeberger.

Pour obtenir cette texture si douce, nous séchons une dernière fois nos abricots, cette fois-ci au four (ce qui marque également leur départ du lieu de récolte). Avant d’arriver chez nous à Ulm, ils sont laissés au repos et contrôlés pour vérifier encore une fois qu’ils ne contiennent aucun corps étranger.

Pour obtenir un kilo d’abricots secs, il faut en moyenne six à sept kilos d’abricots frais.

Dernier arrêt : le laboratoire Seeberger

Après leur voyage, les abricots sont à nouveau examinés dans notre laboratoire de technologie alimentaire à Ulm. Nous vérifions notamment la forme, la couleur, la taille, l’odeur et la présence de corps étrangers. Une fois ce dernier contrôle effectué, les fruits sont prêts à être emballés.

Garantie de fiabilité

Cela fait plus de vingt ans que nous travaillons avec les mêmes partenaires qui nous fournissent en abricots. Cette coopération de longue date nous permet de garantir à l’avance certaines quantités d’achat. Les producteurs et productrices mettent ce quota de côté et reçoivent un premier acompte avant même la récolte. Ainsi, ils ne sont pas contraints de contracter des prêts bancaires coûteux pour couvrir leurs frais généraux.

Gourmandise ultime et conscience tranquille

On dit que l’on est ce que l’on mange. Il nous semble donc tout à fait logique de vous montrer comment et où sont produits les snacks que vous achetez. Mais trêve de bavardage, où sont passés nos snacks préférés ? Emparez-vous de vos abricots délicieusement moelleux cultivés dans nos vergers turcs. Produits dans de bonnes exploitations et avec amour. <3